Louis de Funès

Louis de Funès

LE CORNIAUD

LE CHOC FINAL

 

Le 7 décembre 1964, de retour à Paris, Gérard Oury tourne les derniers plans de son film: la scène où la Rolls de Saroyan- de Funès pulvérise littéralement la 2 CV de Maréchal- Bourvil, partant en vacances.

 

Gérard Oury a imaginé, sur le papier, une 2CV qui s'éventre littéralement, après avoir été percutée par une Rolls. Pierre Durin, spécialiste en trucages, a conçu une voiture en pièces détachées, ré-assemblée et maintenue entière par 250boulons explosifs. Au moment où la 2CV s'ouvre comme une fleur, Bourvil est au volant... ou, plus exactement, assis sur son siège conducteur, avec un volant (lui restant) dans les mains! La scène doit être quasiment filmée en une seule prise. Car, en cas de problème technique, il faudrait un petit mois pour ré-assembler la 2CV truquée.

"Silence, Action, On tourne"... Sous les yeux de toutes l'équipes, la voiture explose, Bourvil en sort. De Funès l'attend (c'est leur première rencontre dans le film). Son volant dans les mains, Bourvil, se prend un peut les pieds dans la tôle éparpillée à terre. Il improvise même, avec une phrase style "Je vous en prie, ne vous gênez pas, marcher sur ma voiture." De Funès est pris d'un fou rire et doit se tourner légèrement pour se cacher de l'objectif. C'est la fin du tournage. Et la complicité entre les deux comédiens est authentique. Il se sont offerts, pendant les rares scènes qu'ils ont ensemble le plaisir de rire. Ils ont même commencé ce qu'ils feront systématiquement sur la grande vadrouille/ discuter ensemble de leurs scènes, imaginer des améliorations aux gags et aller les proposer à un Gérard Oury heureux mais... pas toujours acheteurs!

 

Elle va marcher beaucoup moins bien, forcément...

 


 







04/10/2010
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